Des livres sur la période nazie

La période nazie est le thème le plus recherché et le plus publié dans l’histoire. Il y a donc énormément de livres et de romans. Nous ne saurions être exhaustifs et notre sélection commence par des auteurs ayant vécu à cette période et en suite des ouvrages que nous qualifions de solides. Si vous avez suivi une de nos visites consacrées à la période du Troisième Reich à Berlin, ces livres vous permettront d’approfondir le sujet. Nous nous réjouissons dans vos commentaires de quelques compléments !

Seul dans Berlin, aux éditions Gallimard, de Hans Fallada

[Jeder stirbt für sich allein], 1947
Trad. de l’allemand par A. Vandevoorde et A. Virelle.
Seul dans Berlin est un roman qui raconte le quotidien d’un immeuble modeste à Berlin. Persécuteurs et persécutés y cohabitent. C’est Mme Rosenthal, juive, dénoncée et pillée par ses voisins. C’est Baldur Persicke, jeune recrue des SS qui terrorise sa famille et toute la maison. Ce sont les Quangel, désespérés d’avoir perdu leur fils Otto au front, qui inondent la ville de tracts sous forme de cartes postales contre Hitler et essaient de déjouer la Gestapo avant de connaître une terrifiante descente aux enfers. Ce livre fut écrit juste après la guerre par un auteur dont certains ouvrages avaient été interdit de publication par les nazis. Hans Fallada a écrit ce livre juste après la guerre en un mois et racontre l’histoire vraie d’Otto et Elise Hampel, alors qu’il était enfermé dans une clinique de désintoxication. Il meurt peu après.

Une femme à Berlin, Anonyme

Journal intime publié en 1954
Les derniers jours de la guerre et la prise de Berlin par les soviétiques racontés par une berlinoise. La vie quotidienne dans un immeuble en ruine, la faim, la peur, les bombardements. L’occupation des soviétiques, les viols et les stratégies pour s’en protéger. C’est un récit terrible et sans fard, digne et cynique à la fois. Vous le trouverez aux éditions Folio.

Grand-père n’était pas un nazi
National-Socialisme et Shoah dans la mémoire allemande, Harald Welzer

Éditions Gallimard, Collection NRF Essais, 2013

Les auteurs ont mené 48 entretiens familiaux sur le vécu à la période nazie et transmises entre les génération. Il en sort des histoires romantiques et enjolivées par l’intégration de scènes cinématographiques et elles sont avant tout relatives à la souffrance des proches, causée par le mouchardage, la terreur, la guerre, les bombes et la captivité.
Ce livre est une analyse qui concerne tous ceux qui réfléchissent sur les mécanismes de transmission de la conscience historique et de la mémoire sociale et familiale. La conclusion de ces récits est bien souvent que grand-papa n’était pas un nazi.

 

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